Paris peine à trouver le bon profil pour prendre la tête de sa chancellerie diplomatique au Maroc. Un attentisme qui suscite des interrogations dans le royaume, dont l'ambassadeur en France, Mohammed Benchaaboun, a été appelé à de nouvelles fonctions à Rabat.
Après deux années de paralysie, le Conseil national du patronat malien a enfin trouvé son nouveau patron. Le magnat de l'hôtellerie Mossadeck Bally a été élu par une large partie des délégués, mais fait déjà face à des résistances en interne.
Le Trésor français vient de valider une nouvelle aide budgétaire de 15 millions d'euros en faveur de Niamey. Dans le même temps, Paris conforte sa présence militaire dans le pays, objet d'attaques de plusieurs organisations de la société civile.
Au début du mois, à Paris, le puissant maître-espion Jean-Dominique Okemba a mis bruyamment en scène une réconciliation avec la diaspora congolaise en France, traditionnellement opposée au régime. Une manière d'avancer ses pions auprès de Denis Sassou Nguesso et de gagner des points dans la course à la succession.
Alors que le fisc congolais leur réclamait plusieurs centaines de millions de dollars, les quatre opérateurs téléphoniques actifs en RDC (Airtel, Vodacom, Orange et Africell) sont en passe de trouver un accord.
Face à Moscou et dans le contexte de la guerre en Ukraine, la récente visite en Tunisie et au Maroc du général Michael Langley, nommé à la tête du commandement militaire américain pour l'Afrique, avait pour principal objectif de renforcer les liens avec ses alliés traditionnels dans la région.
Mis sous pression par son allié égyptien et échaudé par l'échec de son accord avec Abdelhamid Dabaiba, le général Khalifa Haftar menace de bloquer la production des champs pétroliers. Une carte maîtresse pour restaurer son rapport de force dans les négociations avec le clan Dabaiba.
L'ancien président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, dit "Farmajo", a trouvé refuge en Turquie, après sa défaite de mai face à Hassan Sheikh Mohamoud.
L'Union africaine termine un audit de l'ensemble de son personnel avec l'aide de consultants extérieurs. La période d'enquête en cours crée un climat délétère au sein de l'organisation panafricaine, où le processus de recrutement fait l'objet de vives critiques liées à des suspicions de favoritisme.
L'intense lobbying de l'opérateur télécom MTN n'a pas réussi à convaincre le gouvernement sud-africain de l'intérêt de la méga-fusion avec le numéro trois du secteur. Un troisième acteur, Rain, se trouve en embuscade.
Le Namibien Andreas Palfi conseille le canadien Metalex dans les procédures d'obtention de quatre permis d'exploration minière dans le "triangle d'Otavi", au nord du pays.